Dix ans après la mort de l’auteur, Arnaud de Mareuil, compagnon de l’Arche et ami intime de Lanza, rassemble et complète les Viatiques déjà publiés. Ce premier volume regroupe les Livres I à IX, que Lanza avait fait paraître en quatre livrets (Enfances d’une pensée, Éclats de vie et pointes de vérité, La conversion par contrainte…
Florilège des Viatiques inédits, tels que Lanza les laissait après lui. L’éditeur ne souhaitait pas que le deuxième volume excédât le premier : Arnaud de Mareuil dut donc choisir seulement quelques centaines de textes parmi les très nombreuses pages des carnets de l’auteur. En tant que poète, il eut à cœur de faire paraître les…
Après le sommet du livre précédent, celui-ci laisse deviner comme un essoufflement. Le Livre VIII est court, dispersé, moins convaincant. Le Livre IX, qui porte entièrement sur la question du rire, est un peu cynique. Mais plus qu’une caractéristique de la période concernée (1926), nous y voyons l’effet de l’âge chez un auteur qui, désormais,…
Lanza poursuit ses études de philosophie à Pise (1924-1925). La réflexion sur la mort et l’intérêt pour les mystiques font leur apparition dans ces Livres V à VII. La lecture de Descartes et de Kant côtoie celle de Ruysbroeck et de Dante. Le catholicisme l’indispose, mais le marxisme ne l’attire pas. Les Décades de Pontigny…
Ces pages nous transportent à Pise (1922-1923), où la pensée de l’auteur se structure et se précise. Elles retracent le temps des grandes découvertes : lecture de Bergson, Hegel, Freud et bien d’autres ; recherche de la synthèse entre Quantité et Qualité ; variations sur le concept de Relation, qui occupe clairement le centre du système. Mais la…
Premier d’une série d’opuscules dans lesquels Lanza se proposait non de raconter sa vie, mais de retracer son itinéraire intellectuel, ce petit livre au titre significatif, qui comprend les Livres I et II du Viatique, fut entièrement recomposé par l’auteur, les plus anciens carnets de la série ayant été détruits depuis longtemps. Mais des « miettes »…